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« No Stress, Just Strass », wall piercing, 2007

(bientôt en ligne/coming soon... )

L’un des éléments qui structure universellement

le rapport que l’être humain entretient avec son

environnement est cette succession d’enveloppes que

constituent la peau, le vêtement et l’architecture. Rien

de moins universel en revanche que le jeu des relations

symboliques et imaginaires entre ces trois enveloppes

qui, d’une culture à l’autre, varient jusque dans les

moindres détails. Loin de s’enfermer dans ces jeux

de glissements entre la peau et le vêtement, Nicole

Tran Ba Vang a judicieusement ouvert son travail à la

relation entre le corps et son environnement. Depuis

2003, ses collections mettent en scène des phénomènes de contamination du corps féminin par des motifs de tapis ou de papier-peints ou, à l’inverse, des motifs d’ornements corporels qui s’étendent sur les murs d’une exposition sous forme de « wall-piercing » (No Stress, Just Strass, Centre de création contemporaine, Tours, 2007).

L’identité féminine de l’ornement, affirmée depuis le

grotesque au XVIIe siècle jusqu’à Klimt avant d’être

condamnée par la modernité d’un Adolf Loos, est ici

posée à nouveaux frais.

©Emmanuel Hermange,

Collection Louis Vuitton, Art, Mode et Architecture,

Editions Rizzoli, New York 2009